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Promenades avec Marie-Christine Grimard

Aime la vie et le partage d'émotions, et danse avec elles en mots et en images, pour que le chemin vers les étoiles soit toujours bleu.

Sur les ailes du vent

Je suis au pays du vent.

Pays de sel, d'océan , de sables et de marais , que j'aime depuis toujours, je crois, en même avant probablement .

Certains endroits sont comme ça , quand on les voit la première fois , on a l'impression de les avoir toujours connu, ou de rentrer chez soi .

Ici l'air est léger, les embruns salés viennent chatouiller les narines, quand le vent les soulève, et qu'ils s'envolent pour sauter au delà des dunes et planer au dessus des falaises.

Sur les ailes du vent

Cette photo, faite un jour de marée montante, et de vent d'ouest, me transporte au bord de cette plage , chaque fois que je la regarde . Si je ferme les yeux, je peux même sentir le parfum iodé de l'océan, et la caresse de ce vent sur mon visage .

Sur les ailes du vent

Les cris des oiseaux de mer, et leur vol magestueux me fait encore rêver, immédiatement, depuis si longtemps.

Enfant , je m'imaginais, assise derrière leurs ailes, comme Poucette, ou la fée clochette , planant au dessus des vagues, jusqu'aux îles lointaines.

Sur les ailes du vent

Ce pays est un refuge, pour les oiseaux, pour les hommes aussi , refuge dans ce monde artificiel, dans ce monde devenu inhumain .

Pour moi aussi, c'est un refuge .

Il a fallu le gagner sur la mer, en creusant des canaux pour assécher la terre, et gagner un territoire hostile mais magnifiquement unique . Il s'agissait de repousser l'eau, aux confins de la terre , peu à peu, et de laisser la végétation terrestre finir le travail, survivre au sel et fleurir malgré le soleil inflexible et le vent salé.

Sur les ailes du vent
Sur les ailes du vent

Il a fallu accepter que les tempêtes emportent les maisons construites et les forêts plantées . Il a fallu accepter la disparition des hommes en mer, il a fallu replanter et reconstruire encore et encore. Il a fallu au gens de ce pays, beaucoup d'efforts et beaucoup d'humilité pour survivre ici. Peut être est ce pour cela qu'ils sont petits, pour ne pas déranger la nature toute puissante, pour ne pas qu'on les remarque . Leurs maisons aussi sont petites, pour ne pas que le vent tout puissant les décoiffe ,bien cachées derrière un rideau de tamaris , et séparées les unes des autres par des muets de pierre blanches, habillés de lauriers en fleur.

Sur les ailes du vent

Toutes les photos ont été prises sur la plage du Veillon en Vendée au sud de Talmont Saint Hilaire, ou dans l'arrière pays vendéen.

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L
magique ...
Répondre
G
Merci